Sophrologie & Créativité

Derrière ce “Créativité” se trouvent toutes les méthodes complémentaires que j’ai apprises et qui complètent parfaitement ma pratique de la Sophrologie. Ces méthodes sont :

• La médiation artistique par l’écriture et l’argile : l’écriture fait déjà partie de la pratique de la sophrologie au travers de la “phénodescription” (= description des phénomènes vécus lors de la séance). Mais l’écriture et la médiation artistique en général, permettent aussi d’aller explorer comment chacun.e de nous s’adapte à une situation, au travers de sa propre créativité et de ce qui l’empêche de s’exprimer pleinement, dans tous les domaines de sa vie. Parce que s’adapter à une situation, factuellement jamais vécue (même si elle ressemble beaucoup à une situation passée), c’est aussi un enjeu de créativité. De quoi amener encore un peu plus de conscience dans ses capacités, sachant que lors d’un accompagnement, il n’y a rien à réussir mais tout à expérimenter pour découvrir comment aller vers l’expression de soi avec plus de confiance.
• La relaxation : étant une des bases de la sophrologie, cette pratique guidée à part entière est un soutien approfondi, notamment pour accompagner les troubles liés au stress, à l’anxiété et au sommeil, pour lesquels la détente est une des clés de résolution.
• La Cohérence cardiaque : une pratique guidée de respiration qui amène rapidement au calme et à la présence à soi. C’est aussi une des rares pratiques qui peut être suivie par un appareil de biofeedback et qui montre la synchronisation qui s’opère naturellement entre rythme respiratoire et fréquence cardiaque. Dans mon accompagnement, elle me permet d’associer un rythme respiratoire particulier à une séance de sophrologie pour en soutenir l’efficacité.

La médiation artistique, comme l’art-thérapie, s’appuie sur la créativité pour accompagner les personnes en souffrance vers un mieux-être. En cela, elle offre un espace d’expression personnelle en utilisant ce qu’on appelle un médium. Ce médium artistique peut être la danse, l’écriture, les arts-plastiques (dessin, peinture, collage, etc.), l’argile ou autres.

Maintenant, ces séances ne sont pas des ateliers d’arts-plastiques où on apprend à dessiner, peindre ou écrire car on ne s’y préoccupe pas de techniques. Le medium artistique sert uniquement à mettre en formes, en couleurs, en mouvements, en sons, en d’autres mots, etc. ce qui a du mal à se dire par la parole.

En s’appuyant sur les propositions faites par la médiatrice artistique (écrire autour d’un thème, danser une émotion, etc.), il s’agit d’explorer et de jouer avec sa propre créativité, sans chercher à atteindre un quelconque résultat. Juste vivre l’expérience, observer ce que cela produit en soi, ou pas, et se poser la question du sens que cela a pour soi, à ce moment-là…

Et bien, non, Sophrologie et Relaxation, ce n’est pas la même chose, même si elles ont quelques points communs. La différence essentielle se situe au niveau des objectifs et intentions : 

• La Relaxation vise généralement la recherche de la simple détente corporelle, tandis que
• La Sophrologie, qui utilise certaines techniques de relaxation, vise à développer la conscience de soi et du monde dans toutes ses dimensions : corporelles, émotionnelles et mentales. Ici, la relaxation est un moyen d’atteindre un niveau de conscience modifié pour s’entraîner à prendre conscience de ce qu’il se passe pour soi, dans l’ici et maintenant. L’hypothèse de la Sophrologie est que ces prises de conscience serviront d’appuis pour transformer une situation ou un problème donné.

De plus, il y a une différence dans les postures. Une séance de Relaxation se déroule généralement allongé.e sur le sol, sur un tapis ou un matelas, rarement debout ou assis.e. A l’inverse, dans une séance de Sophrologie, les personnes seront rarement allongées au sol et essentiellement assises ou debout.

En résumé, la Relaxation donne des outils pour apprendre à se détendre tandis que la Sophrologie donne des outils pour explorer nos ressources personnelles, celles qui nous redonneront du pouvoir sur notre quotidien.

Non, la Sophrologie, ce n’est pas de la Méditation, même si la Sophrologie a des briques de Méditation dans son ADN. En effet, le Dr Caycedo, le créateur de la méthode, s’est inspiré de la Méditation Zen pour créer la Sophrologie.

Ainsi, la philosophie de ce type de méditation s’y retrouve, notamment dans le travail de l’attention et de la concentration. Cela se retrouve aussi dans l’idée de “suspension du jugement” vis-à-vis de ce qu’il se passe en soi, dans l’instant.

Au cours d’une séance, il s’agit toujours d’observer ses pensées, ses émotions, ses sensations et de les laisser vivre leurs vies de pensées, émotions, sensations, sans s’y accrocher et sans les juger. Ainsi, certains automatismes peuvent commencer à changer et il est même possible de découvrir des ressources cachées derrière ces phénomènes.

Bref, en Sophrologie comme en Méditation, on apprend à réguler son mental et ses émotions mais les intentions et finalités sont différentes.

Oui, il y a une différence entre Sophrologie et Hypnose, même si ces deux méthodes ont des points communs, notamment le fait d’utiliser un état de conscience modifié appelé “transe hypnotique”, d’un côté, et “espace sophro-liminal”, de l’autre. Techniquement parlant, c’est le même état : c’est-à-dire un état de relaxation, plus ou moins profond, où la conscience se trouve entre veille et sommeil et où chacun.e est plus présent.e à son monde intérieur. Voilà pour le point commun.

Maintenant, en Sophrologie et contrairement à l’hypnose, la praticienne ne s’adresse pas à l’inconscient de la personne et elle ne cherche pas à obtenir un résultat bien défini pour un problème donné. La sophrologue vise l’autonomie de la personne qu’elle accompagne. Elle lui propose donc un entraînement de la conscience, afin d’apprendre à reconnaitre ses sensations corporelles, ses émotions, ses pensées, ses ressources et, à partir de là, l’aide à identifier la solution personnelle qui lui permettra de résoudre son problème, à son rythme et dans l’ici et maintenant. Il s’agit davantage de transmettre des outils pour agir avec plus de conscience et de créativité, et non plus sur la base d’automatismes passés qui ne sont plus adaptés à la situation présente.

Il n’y pas de réponse prédéfinie à cette question car la durée d’un accompagnement va dépendre de plusieurs choses, notamment :

• De la façon dont cela va se passer entre nous : allons-nous réussir à faire alliance ? Ce point parle de confiance et notamment de la confiance mutuelle que nous allons tisser ensemble. C’est pourquoi l’appel ou la séance découverte sont importantes. Cela nous permet de faire connaissance et de voir si nous pourrons bien travailler ensemble;
• De la façon dont vous allez réagir et vous approprier la méthode sophrologique et la médiation artistique. En effet, tout le monde ne réagit pas de la même manière à ces pratiques : c’est aussi une question de goût. Comme toute autre chose, il est possible que vous n’aimiez pas ça et que cela ne vous parle pas. Alors, inutile de vous forcer et autant aller explorer d’autres méthodes ou accompagnements, sans culpabiliser !
• De votre engagement envers vous-même à l’occasion de cet accompagnement. La régularité dans les séances et l’entraînement entre celles-ci sont les clés pour tirer le meilleur partie de cet accompagnement et pour s’approprier la méthode. La question pour vous est donc : pourrais-je me dégager 20 à 30 minutes chaque jour, entre les séances, pour pratiquer (quelques ratés sont autorisés !) ?
• Si vous connaissez déjà la méthode ou une technique similaire (techniques de relaxation, méditation de pleine conscience, par exemple). Il est toujours plus facile d’entrée dans une pratique et un accompagnement quand on connaît déjà les bases.

A partir de là, c’est mon expérience qui parle : il faudra compter, en moyenne, entre 5 et 15 séances hebdomadaires, a minima et plus généralement 10 pour vous rendre autonome dans la gestion de votre problématique (entre 5 et 10 si vous connaissez déjà la méthode ou que vous l’assimilez rapidement, au-delà de 10 dans le cas contraire). Dans tous les cas, nous en discuterons ensemble lors de l’appel ou de la séance découverte et nous réajusterons ensuite, si besoin, au cours de l’accompagnement.

Pour les personnes à petit budget (retraités, bénéficiaires des minima sociaux et étudiants), j’applique 15€ de réduction sur le tarif de base, sur présentation d’un justificatif. Pour les forfaits, je propose un devis et des facilités de paiement. Les conditions sont précisées sur la page Conditions générales de vente, que je vous invite à consulter.